Histoire, culture et libertéHistoire, culture et liberté
Annette Huguet
Née le 13 juin 1954 à Neuilly-Plaisance (93 – France)

- Comment es-tu arrivée à Culture et Liberté National ?- Par l’intermédiaire de l’ANPE ! Je ne connaissais pas du tout le monde associatif, quand je suis arrivée en 1981. Je cherchais un travail à mi-temps près de mon domicile. On me propose un emploi de sténo-dactylo à mi-temps, rue des Héros nogentais, tout près de chez moi. Après entretien, sélection, je suis retenue. Là, je commence à découvrir ce que c’est qu’une association. Avant je travaillais dans le privé (service du personnel des Nouvelles Galeries). Ici, je cotoye des gens que je trouve très proches de mes idées personnelles et de ma sensibilité politique. Un milieu de travail très différent de ce que j’avais connu. J’étais surprise de découvrir ce type de relations avec les collègues et avec les supérieurs « hiérarchiques ». Et, je ne suis jamais partie ! J’ai rencontré des personnes qui m’ont marquée.

-Lesquelles, tout particulièrement ?
- Je pense à Claude Thomas, le responsable de la publication d’Infordoc : intelligent, ouvert, très à l’écoute. A l’époque, il y avait Michel Mery comme secrétaire général, ainsi que Françoise et Joël, qui sont toujours là. Thérèse Adelmant m’a marquée aussi, Alain Manach, François Lebouc ; aujourd’hui, Salvatore, dans son parcours, dans sa façon de faire. Culture et Liberté, c’est un organisme où on a envie de rester. J’ai fait le bon choix. J’ai pu évoluer dans mon poste. En 26 ans, je suis passée de sténo-dactylo à responsable administrative et financière. Depuis le temps que j’y suis, j’ai beaucoup changé de fonctions et de secteurs d’activité : je me suis occupée d’abord des voyages internationaux, j’ai tapé des articles pour Infordoc, j’ai organisé les stages-calendrier avec Jean Ruel, j’ai été secrétaire de Michel Méry, j’ai pris en charge les stages franco-allemands, puis je suis revenue en formation. Entre les deux, j’ai contribué aux stages d’insertion. Jusqu’à aujourd’hui, où je m’occupe de la trésorerie de l’association. J’ai énormément appris par l’intermédiaire de Culture et Liberté. Connaissances au niveau de l’histoire, de la société, de l’économie. Et évidemment, ce qui m’a accrochée et ce qui m’a donné envie de rester, ce sont les valeurs défendues par l’association. ça rejoint mon combat. Je ne suis pas complètement inutile dans tout ça, je contribue au mouvement.

- Y a-t-il quelque chose, un événement, un souvenir qui t’a marquée ? Qu’est-ce qui te revient, comme ça ?
- Comme ça ? Eh bien, c’était au congrès de Marseille. On a passé la nuit à se balader, avec Alain Prigent, Joël Jamet et quelques autres. On est allé dans les calanques, on a longé la voie de chemin de fer. On a pris le petit-déjeuner au bord de l’eau, à 6 h du matin. On n’a pas dormi de la nuit, on était un peu fatigué en arrivant le matin au congrès, mais quel souvenir ! C’était mon premier congrès. Depuis je n’en manque plus aucun !


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