Histoire, culture et libertéHistoire, culture et liberté
L’abandon des « travailleurs »
octobre 1998 : changements dans les statuts

Les travailleurs sont victimes des restructurations industrielles, des délocalisations, du chômage endémique… La notion de classe ouvrière s’estompe. Comment unifier un mouvement qui rassemble à la fois : des militants issus du mouvement ouvrier, des salariés qui ne se reconnaissent pas forcément dans cette culture et enfin des exclus du système ? Comment alors faire société ensemble ? Quadrature du cercle ? La porte de sortie de cette crise idéologique sera réglée en deux temps. Au Congrès du Mans de 1997, l’association adopte très majoritairement le rapport d’orientation, ainsi intitulé : « Le développement solidaire, un projet d’éducation populaire » .
Un an plus tard, les statuts intègrent ce changement de cap par la suppression de la référence au monde du travail. Culture et Liberté se rapprochera à ce moment-là du REAS (Réseau de l’économie alternative et solidaire), du MRERS (Mouvement des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs) et du STAJ (Service Technique pour les Activités de Jeunesse), ensemble ils créeront le MDS (Mouvement pour le Développement Solidaire). Mais cela ne durera qu’un temps.


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