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Dépliant OAP, 15 avril 1991 (archives Culture et Liberté).
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La bourse ou la (sur)vie
1987

Les temps sont durs pour les finances du mouvement ; l’acquisition de l’immeuble du passage de Flandre est récente. Par ailleurs, le mouvement a la volonté politique de s’affranchir des « dépendances extérieures » de plus en plus contraignantes (crédits et emprunts bancaires, difficultés de trésorerie récurrentes). Après de nombreuses réflexions collectives, le « titre associatif » semble une bonne formule et les OAP (Obligations Associatives Privées) sont lancées. La finance n’était pas la spécialité de Culture et Liberté, mais il y avait un réseau de militants, de sympathisants, qui pouvaient jouer le jeu. Au début, les OAP sont fixés à 6.000 F l’unité, Elles remportent un franc succès, même auprès de foyers modestes qui acceptent d’y contribuer et en soutiennent l’idée. Cependant très vite, les limites apparaissent. Les sommes récoltées ont permis de parer au plus urgent et de rembourser les dettes. Mais il a été difficile de respecter un des termes du contrat, c’est à dire rembourser au bout d’un an les souscripteurs qui le demandaient. D’où l’idée de faire appel à un deuxième cercle, plus large, de militants, comités d’entreprise…, avec des OAP ramenées à 3.000 F l’unité. L’expérience a tourné court et a laissé des souvenirs durables, puisqu’à ce jour, Culture et Liberté continue régulièrement à rembourser des OAP par tirage au sort. Une occasion - hélas manquée - de doter le mouvement d’un outil financier conforme à son éthique et qui aurait permis de construire de nouvelles formes de solidarité.


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