La crise couvait depuis Albi : politique, financière, culturelle, elle deviendra même existentielle. La survie du « national » est en cause, l’équipe dirigeante est fatiguée et plusieurs membres s’interrogent sur leur avenir personnel. Certaines associations départementales sont sérieusement en péril (Grenoble et Nice déposent le bilan, la Moselle est en redressement judiciaire, le Pas de Calais ne peut plus payer ses dettes). Alors, on ferme ? Il faudra la prise de position unanime des associations départementales et beaucoup d’énergie militante pour que l’on passe du pessimisme de la raison à l’optimisme de la volonté. Pouvoir du projet et de l’utopie, l’association nationale surmontera la crise.